Philosophie de la vie et de la retraite. Une vieille dame de 82 ans, enjouĂ©e et fière, toujours bien mise tĂ´t le matin, bien coiffĂ©e et maquillĂ©e mĂŞme si elle est presque aveugle, emmĂ©nageait dans une maison de retraite. La mort rĂ©cente de son mari l’obligeait Ă prendre cette dĂ©cision. Après plusieurs heures d’attente, elle rĂ©pondit par un sourire quand on l’informa que sa chambre Ă©tait prĂŞte. La responsable lui dĂ©crivit brièvement la chambre. Elle rĂ©pondit aussitĂ´t avec l’enthousiasme d’un enfant de 8 ans qu’elle aimait la chambre. Comme la responsable lui suggĂ©rait d’attendre d’y arriver avant de se prononcer aussi dĂ©finitivement, elle rĂ©pondit : "Cela n’a rien Ă voir avec cette chambre. La joie est une chose qu’on dĂ©cide Ă l’avance. Que j’aime ou non la chambre ne dĂ©pend ni des meubles ni des dĂ©corations mais de la façon dont j’organise ma propre pensĂ©e. J’ai dĂ©jĂ dĂ©cidĂ© que je l’aimais. Le bonheur est une dĂ©cision que je prend chaque matin. J’ai le choix. Je peux passer la journĂ©e au lit Ă me plaindre des parties de mon corps qui ne fonctionnent plus ou me lever et profiter de celles qui fonctionnent toujours. Chaque jour sera un cadeau aussi longtemps que je pourrai respirer. Je me concentrerai sur ce que je pourrai accomplir pendant ce nouveau jour malgrĂ© l’usure du temps et je me rĂ©jouirai de tous les Ă©vĂ©nements positifs que j’ai accumulĂ©s tout au long de ma vie de façon Ă pouvoir profiter de ces souvenirs Ă ce moment-ci de ma vie. La vieillesse est comme un compte de banque. On y retire ce qu’on y a accumulĂ© pendant sa vie. C’est pourquoi il faut y accumuler le maximum de petits bonheurs, Ă©viter d’y verser chagrins et peurs, vivre simplement, donner plus, attendre moins." |