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Il était une fois...

 

Conte récréatif inspiré d’un fait divers…

 

Il était une fois trois petits bonhommes, sur une plateforme : Grigri, Rourou et Vévert. Ils se tenaient tranquillement assis, à parler de la pluie et du beau temps, et du ciel et des étoiles, en bonne entente.

Jusqu’à ce que, soudainement, Rourou, pris par une forte déception, s’emporta et, s’agitant dans tous les sens, tomba de la plateforme pour plonger, sans aucun contrôle, dans les eaux troubles et agitées de la mer révoltée.

Vévert, perplexe mais courageux, sauta illico pour venir porter secours à Rourou, empêché de nager par son courroux déraisonné. Musclé et toujours calme, Vévert parvint à le soutenir, et le ramena vers la rive, brassant critiques et insatisfactions de son self-control crowlé.

Pendant ce temps là, Grigri était resté inerte, à observer, sans broncher, du haut de sa neutralité.

Vévert porta alors Rourou sur son dos, le temps de remonter jusqu’à la plateforme, par l’échelle des humeurs allégées. Et, arrivés au sommet pacifique, Vévert pût s’alléger de son fardeau et, lâchant du lest, amena Rourou à lâcher prise à son tour, glissant alors en roulades, comme des nuages cotonneux par un beau ciel bleu, pour revenir à sa place initiale. Grigi restait toujours impassible, à observer, dubitativement, le cours des choses.

Les trois petits bonhommes, après quelques instants de silence introspectif, recouvrèrent leurs esprits, puis reprirent leur discussion légère et conviviale, parlant d’amour, parlant d’étoiles, et de la pluie et du beau temps.

Morale de l’histoire : C’est ainsi que si la déception et le courroux peuvent vous faire tomber dans des courants agités, comme Rourou, vous pouvez compter sur l’aide de Vévert pour vous ramener positivement à la rive des bonnes humeurs, et ce sans que Grigri ne vienne perturber la manœuvre d’un geste mi-figue mi-raison peu secourable. Car s’il n’est pas sage de s’emporter dans un courroux, comme de porter sur son dos une ire qui ne nous revient pas, au fond, le pire serait l’indifférence… et nul homme ne peut prétendre à être ni trop sensible, ni trop dur, ni trop sage ni trop peu, on est toujours un peu des deux !

 

Ambre     


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