Calendrier de l'avent
Bonjour Ă Tous,
Suite Ă un petit bug informatique, la PensĂ©e du 18 dĂ©cembre n’a pas pu vous ĂȘtre dĂ©livrĂ©e dans les temps. Toutes mes excuses aux lecteurs fidĂšles pour ce retard !
Aujourd’hui, j’ai le plaisir de vous faire partager une citation de non-sagesse. Adepte de la pensĂ©e sage, je nourris aussi la conviction qu’il est des passions qui font de notre passage sur Terre sa raison d’ĂȘtre, son oxygĂšne, son brin de folie et son joli bouquet d’Ă©motions irraisonnĂ©es et dĂ©raisonnables… Soyons fous, aimons de tous de nos sens et insensĂ©ment !
Bon J-14 !
«Malheur Ă qui n'a plus rien Ă dĂ©sirer ! On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espĂšre et l'on n'est heureux qu'avant d'ĂȘtre heureux.»
Jean-Jacques Rousseau
A méditer :
N’est-il pas dans le cĆur des Hommes plus ardent sentiment que celui d’aimer et d’ĂȘtre aimĂ©s ? Sans amour ou quĂȘte d’amour, notre vie serait bien monotone. Et si, parfois, il peut bouleverser une vie en lui insufflant un oxygĂšne rĂ©gĂ©nĂ©rateur, il peut aussi provoquer dĂ©sarroi, effroi, peine et dĂ©sillusion. Toutes nos attentes enfouies au plus profond de nous font leur rĂ©surgence quand le bonheur d’ĂȘtre aimĂ©(e) renaĂźt de ses cendres. Peut-on tout attendre de lui ? Peut-on raisonnablement faire la part des choses et donner Ă l’ĂȘtre aimĂ© juste la place d’une rencontre parmi d’autres ? La plupart rĂ©pondront que c’est impossible, ce sont les amoureux transits, passionnĂ©s, mĂȘme s’ils auront connu la dĂ©sillusion, par le passĂ©. D’autres rĂ©pondront qu’il y a une juste maĂźtrise de ses sentiments et qu’on aime vraiment en dehors de toute passion, car selon eux elle est ravageuse et Ă©phĂ©mĂšre. Ce sont les amoureux raisonnables, timides, mĂȘme s’ils ressentent dans leur ventre et tout leur Ătre ces secousses envoĂ»tantes que procure le doute de ne plus pouvoir contrĂŽler quoique ce soit… Qui que nous soyons, quel que soit notre Ăąge, notre regard sur l’amour et nos dĂ©boires ou dĂ©sillusions, on pourra s’entendre sur le fait qu’il est le souvenir le plus marquant qui nous restera, Ă notre dernier souffle, et le rĂȘve le plus profond qui nous aura fait voir les Ă©toiles et scruter l’infini avec l’espĂ©rance d’en toucher le cĆur. Aimons l’amour, passionnĂ©ment, Ă la folie, raisonnablement ou timidement, parce que notre cĆur en a besoin pour battre la chamade sur le bon tempo dans la valse de nos Ă©mois !
Chaleureusement vĂŽtre,
A demain…
Ambre
